Pages avenir de l'humanité


mercredi 18 avril 2012

La révolution tranquille

J'ai fais un rêve que je vais vous conter.
J'ai rêvé de ce qu'on pourrait appeler une révolution tranquille, sans heurts, sans cris, sans pleurs.
Une révolution, ou le peuple marcherait d'un seul pas à l'unisson.
Une révolution sage, mais sans compromis et sans armes.
Une révolution intelligente, ne laissant aux politiques le choix, de ne plus l'avoir.
Une révolution, comme personne encore, n'en a jamais vu, ni connu.
Une révolution, révolutionnaire en quelques sortes!
J'ai rêvé le jour du dépouillement des urnes, ou celles ci étaient emplis de vide, et vides de bulletins de vote.
Car tout le peuple, comme un seul être avait décidé, de rompre le contrat de tacite reconduction.
Et montant, comme un seul être sur Paris, et d'une seule voie à l'unisson, criait cassez vous p'auvs cons.
La révolution était en marche!
Quand des cris effroyables, m'ont réveillés. Du rêve endormi, j'allais passé au cauchemar éveillé.
Allongé, sur mon canapé ou je m'étais endormi, mon regard se porte vers ces hurlements.
Et là, je vois sur l'écran TV, des milliers de militants, sautant, hurlant.
Adulant leur représentant, tels des dieux salvateurs!
Là ou je ne voyait que de pathétiques clowns pitoyables.
Alors je compris, que cette révolution, n'était qu'une hypothétique utopie.
Les moutons suivent, suivent, suivent et suivent inexorablement, le cortège qui les mènent vers l'abattoir.
Lorsqu'on vous montre une direction avec le doigt, il ne faut pas regarder le doigt, sinon, vous passerez à côté de ce que vous devez voir.
Et c'est comme ça, que les cinq prochaines années, seront les cinq années de trop.
Anne, ma chère Anne, ne vois tu rien venir? Que cette désillusion chronique qui nous gangrène.
Anne, ma chère Anne, ne vois tu rien venir? Que cette glissade vers l'abîme sans retour.
Anne, ma chère Anne, ne vois tu rien venir? Que cette spirale qui nous entraîne inexorablement vers la fin

Anne, ma chère Anne, ne vois tu rien venir? Mais! Anne, je vous croyait plus lucide que ça !?

Anne, vôtre malheur est vôtre manque de lucidité, non seulement!
Anne, vôtre malheur est aussi vôtre cupidité autant que vôtre stupidité!
Anne, ma chère Anne, aurai-je fini de vous aimer??

polo marcel